LA REPUBLIQUE DE L’ART

Miss Marple à la Villa Arson

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A propos de détection (et dans l’idée de découverte des grands artistes de demain), on pourrait aussi citer dans les expositions estivales de la Villa Arson celle des Diplômés de la promotion 2016, qui se tient à fois à la Galerie de la Marine et au centre d’art lui-même.

Mais comme cette année, ils sont au nombre de 31 (un chiffre en nette augmentation par rapport aux années précédentes), il serait difficile de les nommer tous. De cette abondante et très diverse promotion, on pourrait citer le travail subtil d’Adrien Menu, qui a obtenu le Prix de la ville de Nice, et qui transforme, par exemple, en horloge un vieil évier en inox suspendu, celui d’Omar Rodriguez Sanmartin,

qui fait subir aux outils une même déformation insolite et poétique ou celui d’Arnaud Grapain et de Léa Roch, qui se mettent à deux pour mieux inventorier et classer des vestiges ou des traces d’actions passées. Cette forme d’investigation, élevée ici au rang d’œuvre d’art, est d’ailleurs tout à fait digne des méthodes des meilleurs détectives.

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Patrick Scemama

Écrivain et Charger des éditions  de l’opéra de Paris

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